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région ile de france - Page 44

  • LE MAIRE DE VANVES DEFEND LA MISE EN ACCESSIBILITE DES LYCEES AU CONSEIL REGIONAL QUI DEBAT DE LAPOLITIQUE EDUCATION DE PECRESSE

    Le Conseil régional a ouvert depuis hier, une nouvelle session très importante, consacrée au plan éducation de Valérie Pécresse (LR) à laquelle participe bien sûr Bernard Gauducheau, maire de Vanves  Prés d’une dizaine de rapports sont présentés depuis l’accélération de la rénovation des lycées en avançant d’un an la révision du PPI (Plan Pluri-annuel d’investissements), jusqu’à la lutte contre les addictions (alcool, drogue) avec  le rétablissement des bourses au mérite et des aides sociales aux lycées privés,   la mise en place d’un budget autonomie, la lutte contre le décrochage scolaire, l’ouverture des lycées au monde de l’entreprise, la carte des formations débouchant sur l’emploi, la lutte contre la radicalisation grâce à l’opération « grands témoins contre le terrorisme » grâce à Samuel Sandler pére de Jonathan  et Latifa Ibn Ziaten,  mére d’Imad  assassiné tous les deux par Mohamed Mehar en 2012 qui ont accepté de témoigner. «La Région entend ainsi prendre toute sa part dans la réaffirmation des valeurs de la République» a expliqué Valérie Pécresse. Des décisions dont devrait profiter le lycée Michelet bien sûr. Le maire de Vanves (sur la photo en train de voter électroniquement pour ses collègues absents)  est même intervenu sur la révision du PPI au nom du groupe UDI  et adéfendu la mise en accessibilité de ses établissements

    Ses lycées qui représentent 6,5  millions de m2 sont dans un état préoccupant, car les délais de constructions (9 ans) ou de rénovations sont trop longs, les crédits affectés à la maintenance ont été baissé de 370 à 240 M€, comme il l’a fait remarqué,   la plupart n’ont pas été équipés en THD (Très haut débit)... Des moyens qui n’ont pas été à la hauteur pour rattraper un retard en matière de rénovation et  pour remettre à niveau ces lycées qui doivent faire face aux effets du baby boom des années 2000 : 10% des lycées sont en sur-effectifs. Et beaucoup de classes sont installées dans des BD (Bâtiments Démontables) qui  coûtent extrêmement cher. L’exécutif a décidé d’avancer d’un an la révision du PPI (2016-22)  en mettant sur la table toutes les procédures (avec une approche opérationnelle « projet », la révision du référentiel régional des lycées franciliens qui définit le cadre et les normes de construction…) afin d’accélérer les chantiers. Quite pour aller vite à utiliser la procédure du  PPP (Partenariat Public Privé) même si cela représente un coût plus cher. La présidente de Région a même obtenu une dérogation du préfet de région, et le feu vert des recteurs pour valoriser du foncier  lycée disponible  pour  mener des opérations immobilières qui permettront de financer ces travaux, grâce aux nouvelles recettes générées

    « L’adoption du PPI est un acte important de la mandature, d’autant plus que la construction et la rénovation des lycées ont pris beaucoup de retards depuis 17 ans, 3 chantiers de rénovation sur 4 étaient en retard sous la précédente mandature. Au total, plus de 100 chantiers sont en retard » a-t-il déclaré en prenant l’exemple de Paul Langevin à Suresnes où il s’est écoulé 7 ans entre le début des études et le démarrage du chantier. « Il faut ajouter à cela un manque de transparence. Il était difficile d’avoir un bilan des chantiers en cours tant au niveau de la construction que de la rénovation, et de s’y retrouver. Il a fallut attendre 2012 pour connaître le PPI de la précédente mandature, lequel n’était pas articulé très clairement avec le précédent PPI »  a-t-il constaté. «A tout cela s’ajoute le baby boom de l’an 2000 qui n’a pas été pris en compte dans le précédent PPI » a t-il ajouté.

    « Une des premières demandes faîtes lorsque vous avez été élu, a été celle des recteurs d’académies demandant de réviser le PPI démontrant ainsi l’urgence et l’insatisfaction de la situation. Il devenait urgent de procéder à des changements de méthodes tant au niveau de la conception des espaces et conditions de vie des études que de la maîtrise d’ouvrage régionale sans oublier la maintenance des équipements » a-t-il expliqué en constatant que cette façon de faire permettra de tenir compte des réalités de territoire. « Enfin, force est de constater que très peu de lycées sont accessibles aux PMR » malgré un  schéma de mise en accessibilité lancé en 2013, avec des travaux dans 49 lycées, qui se termineront dans  24 lycées  fin 2016. Par ailleurs, une quarantaine de travaux de rénovation sont en cours respectant les normes d’accessiblités.

  • LE MAIRE DE VANVES SIEGE TROIS JOURS AU CONSEIL REGIONAL POUR VOTER LE PREMIER BUDGET PECRESSE

    Le Conseil Régional est entré depuis hier matin en session budgétaire et en a jusqu’à vendredi avec une séance de nuit prévue ce soir. Ainsi Bernard Gauducheau va se partager entre sa ville et l’hémicycle régional situé à côté du cinéma La Pagode rue de Babylone (Paris 7éme). Il s’agit pour Valérie Pécresse de faire voter son premier budget qui traduit l’ambition d’une Région ayant  fait le pari de l’investissement. Il augmentera de 9% avec 1,6 milliards d’euros sur un budget de 4,9 milliards. Ainsi pour prendre un exemple, les transports, puisque Bernard Gauducheau préside la commission transports du Conseil régional et siége au STIF,   il est prévu d’augmenter son budget de 9% :  « Après des années d’annonces non suivies d’effet comme le milliard d’euros voté au budget primitif 2015 qui a été immédiatement gelé pour investir uniquement 550 M€, nous mettrons 600 M€ pour financer des projets de modernisation très attendu » a expliqué l’Exécutif en donnant l’exemple du projet de tramway (T10)entre Antony et Clamart, le financement de l’augmentation de la contribution de la Région au STIF qui doit financer un plan de rénovation du matériel roulant tant sur les lignes RER que Transilien    

    Bernard Gauducheau  est d’ailleurs intervenu hier en fin d’après midi pour le groupe UDI sur les transports qui sont un des volets les plus importants de ce budget 2016 qui traduit l’anbition de la Région et de sa présidente de faire la révolution des transports. Il a parlé d’un budget vérité, volontaire et stratégique pour regénérer le réseau actuel, remplacer le matériel roulant, combler le déficit du pass navigo  à tarif unique. « Le STIF sera le bras armé de la Région pour améliorer les transports publics en Ile de France » a-t-il déclaré en n’oubliant pas la SGP (Société du Grand Paris) qui compléte l’architecture des transports dans notre région avec le Grand Paris Express. « La gauche nous roulé pendant 17 ans . Nous vous faisons confiance pour nous transporter Mme Pécresse » a-t-il conclut sous des applaudissements nourris

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE : Et pourquoi pas « La Région du Grand Paris ! »

    Les changements de patronymes des régions qui ont fusionnés come le Nord en « Hauts de France »donnent quelques idées du côté du nouvel exécutif de la Région Ile de France dont le conseil régional siége depuis hier matin : «La question du nom se pose, notamment vis-à-vis de la stratégie à l'international, puisque l'une de nos priorités est l'attractivité de la région. Mais ce n'est pas l'urgence immédiate. Notre priorité est notre futur budget et le choc de simplification que l'on souhaite mettre en place. Le sujet viendra un jour ou l’autre mais ce n'est pour l'instant qu'une piste de réflexion» confiait l’un des membres de cet exécutif cette semaine. Mais à entendre la présidente de la Région, ses derniers jours, avec ses explications sur l’attractivité vis-à-vis de l’international, un patronyme vient tout de suite à l’esprit : «Le Grand Paris» comme il y a un Grand Londres etc…Pourquoi pas « La Région du Grand Paris ».

    Cela aura au moins le mérite d’être clair et de poser les pieds dans le plat de la Métropole du Grand Paris et le bazar institutionnel que Valérie Pécresse (LR) dénonce au fil de ses dernières interventions comme hier matin lorsqu’elle a répondu à un élu du PRG qui l’accusait d’entretenir la rivalité entre la Région et la métropole car « c’est paralyser l’Ile de France et perdre en crédibilité alors le partenariat est essentielle » Et en prenant l’exemple des appels à projet lancés par A.Hidalgo - «Réinventer Paris » et « réinventer la Seine» - et la Métropole - « Inventons la Métropole » - alors que Valérie Pécresse a lancée « dessine-moi le Grand Paris de demain » pour « imaginer l’IDF de demain ». C’est une référence au Grand Paris lancé par Nicolas Sarkozy avec notamment l’Atelier International du Grand Paris (AIGP) a-t-elle indiquée : « Le Grand Paris est incompréhensible pour l’extérieur. Les étrangers ne comprennent rien à ce bazar instituiionnnel. L’arrivée au même moment de ces appels à projet peut faire prendre conscience du souk institutionnel en Ile de France auquel il fait remédier. Le sujet est simple : Il faut parler d’une seule voix à l’international. Et le Grand Paris est parlant. La banlieue avec ses 5 millions de Franciliens qui vivent hors MGP ont aussi droit à leur rêve urbain, à la beauté urbaine » Et de prendre l’exemple que la SGP (Société du Grand Paris) qui va créer de grands gares et des kilométres de transports à travers la Région. « La MGP n’y siége pas, car elle n’a pas la compétence transport, contrairement à la Région !»